Ma première fois, j’ai piloté l’avion jusqu’au septième ciel
Vous avez dit « 7ème ciel » ?
Comme cette expression sonne bien dans les oreilles de la fille pucelle ! Moi en tout cas, cette expression me faisait si frémir que je décide de rompre mon pacte de virginité, après que j’ai échoué au Baccalauréat en 2002.
Fillette, j’adulais les couples sérieux de mon quartier et je voulais leur ressembler. Bien plus, je me disais que je ne ferai l’amour qu’avec un seul homme qui deviendra mon époux. Pas facile hein ! Une chose était surtout bien claire dans ma tête : je ne sauterai le pas qu’après avoir obtenu mon Baccalauréat. Les fameux résultats tombent en juillet 2002. Je ne suis pas admise. Puis je me dis : « noooooon, qui va encore attendre 1 an pour toucher aussi le 7ème ciel ? » Je suis obligée de trouver quelqu’un qui m’y emmènera. Je n’ai pourtant pas de petit ami. Que faire ? Se vendre. Pas se livrer à la prostitution hein !!!! Juste se faire belle pour être remarquée par les garçons. Mireille d’autrui change du tout au tout. Je me maquille désormais. J’arbore des jupes courtes. Je laisse pousser mes cheveux. Je fais du régime. Et ça marche ! Un jeune animateur de mon quartier s’intéresse à moi.
La peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes
Je viens d’échouer brillamment au Bacc parce que je pensais plus au 7ème ciel qui m’attendait après la réussite qu’aux études. Je n’ai jamais embrassé un garçon de toute ma vie. Et je me retrouve avec cet animateur, jeune mais expérimenté, aimé des filles pour sa voix suave au micro. « Mon frère, que ce n’est pas toi Jason Black, Ampis Atango ou Francis la plage ? Toi c’est donc qui, avec une voix de stars de la radio comme ça ? » Mireille avait gagné le jackpot. Allais-je alors m’en sortir ? Je demande conseil à mes aînées. Chacune m’aide comme elle peut. Je grave tous les conseils quelque part en sécurité dans ma tête, et me voilà lancée dans une relation avec la star du coin.
Trois mois plus tard, après moultes jongleries (il ne fallait pas qu’il croit que je suis une fille légère), j’allais enfin vivre mon 1er baiser. Seigneur, aide-moi ! Ses lèvres touchent les miennes délicatement. Comment réagir ? Que faire ? Pour lui rendre son baiser, dois-je remuer les lèvres comme si je mâchais des aliments ? Ne vais-je pas inonder sa bouche de salives ? Faut sûrement que je ferme les yeux. Il paraît que ça signifie qu’on est amoureuse. Dès que je sors de mes pensées, il arrête de m’embrasser. Est-ce moi qui l’ai déçu ? Non, quelqu’un arrive. Non, nous ne sommes pas dans une chambre. Oui, nous sommes en plein air, cachés parmi des bananiers derrière la maison du voisin. Aller chez lui allait signifier pour moi que je suis prête à faire l’amour.
J’allais finalement passer à l’acte
Vînt alors le 14 février 2003 ! Ce matin-là, je me dis que trop c’est trop et qu’aujourd’hui c’est aujourd’hui. C’est la fête des amoureux. Nous nous verrons forcément. J’ai cotisé grave pour lui préparer un cadeau digne de ce nom. J’ai acheté un micro afin qu’il n’ait plus besoin d’en emprunter aux amis pour ses présentations.
Vers 20 heures, nous nous retrouvons dans sa chambre. Si je suis dans sa chambre c’est que je veux faire l’amour. Il l’a compris rapidement et ne veut pas perdre de temps.
Etape 1 : les préliminaires
Je suis la 1ère à toucher les objets (Montre, boucles d’oreille, chaîne) que je porte sur moi, tout en le regardant langoureusement. Il me les enlève délicatement en baisant chacune des parties qu’il frôlait en passant. Puis, il se saisit de mes lèvres. Il m’embrasse en s’appuyant contre moi pour m’indiquer que je dois m’allonger sur le lit. De mes 2 mains et pendant qu’on s’embrasse chaleureusement, je déboutonne la chemise de soie qui dessinait si bien ses tablettes de chocolat. Ses mains à lui descendent le long de mes cuisses, passent sous ma robe, remontent tendrement et dégrafent mon soutien-gorge. Je sens mes seins respirer et se hisser. Ces mêmes mains redescendent et se saisissent de ma petite culotte. En même temps, je défais la braguette de son pantalon. Ma main gauche sent sa verge qui se met en position de commandement, paré au combat. Alors là, nous nous levons du lit comme après avoir subi des électrochocs. Chacun retire d’un coup sec ce qui lui reste de vêtement.
Pour faire durer la chose, je décide de lui faire une fellation digne d’un film porno. Tout çà pour une 1ère fois ? Oui, tout çà pour une 1ère fois. Je l’avais souhaité et pensé du début à la fin. Et je m’étais renseignée, croyez-moi. Je m’agenouille alors pour être à la hauteur de ses bijoux de famille que je saisis délicatement avec ma bouche. Je reproduis à la lettre ce mouvement de vas et vient que j’ai observé dans un film porno. De la base à la tête de sa verge, de la tête à la base, j’humecte au passage, en évitant soigneusement de ne pas le pincer avec mes dents. Je n’hésite pas à recracher dessus le trop plein de salive buccale que je répands à l’aide ma main, en caressant les poils de la base. Mon animateur me saisit alors de ses 2 mains et m’amène à me lever. Je comprends qu’il n’en peut plus et que l’heure de l’accomplissement est arrivée.
Etape 2 : la pénétration proprement dite
Lorsque je comprends qu’il fallait à présent recevoir l’homme au plus profond de moi, je m’allonge sur le lit, écarte les jambes et pose un pied sur le mur de la chambre pour pouvoir supporter cette position que je découvrais ce jour-là. Il pose les genoux sur le lit, vient à moi et me caresse la joue de sa main droite comme pour me dire de ne pas m’inquiéter et qu’il allait me ménager. Il pose le coude gauche près de ma tempe droite. De sa main droite, il utilise sa verge pour me caresser le pubis qui réagit en se dilatant savoureusement. Il y va vraiment tout doucement, pour me laisser le temps de m’humidifier avant de me pénétrer complètement. La tête de sa verge franchit la porte. Je suis submergé de sensations. Entre saveur et douleur due à la rupture de l’hymen. Je me retiens de lui montrer que j’ai mal, mais il le perçoit. Il me rassure avec le regard et continue de me pénétrer. Des vas et vient répétitifs, mais plus doux que je ne m’imaginais. Puis, je sens qu’il accélère le mouvement comme piqué par un moustique. Je ne comprends pas. C’est lui, tout gentil qu’il l’était ce jour-là, qui m’explique que c’est parce qu’il va jouir.
Une 1ère fois, zéro préservatif
Je ne saurai expliquer aujourd’hui pourquoi j’avais fait l’amour pour la toute 1ère fois sans me protéger des maladies et d’une grossesse indésirable. Je voulais juste le faire, pour rattraper enfin mon retard. J’étais véritablement persuadée d’être en retard. Je ne connaissais aucune élève de Terminale encore vierge. Pendant que nous faisons donc l’amour, il doit jouir. Vais-je alors permettre qu’il déverse sa semence dans mes entrailles ? Tout se défile dans ma tête. Je pense à la méthode du coït interrompu. Il faut qu’il se retire ! Puis, je me souviens que l’enseignante de puériculture disait que ce n’est pas une méthode fiable, que des spermatozoïdes sont déjà libérés avant l’éjaculation. Alors là, je me dis que ce n’est plus la peine qu’il se retire. Comme on dit chez nous : mouillé c’est mouillé, il n’y a pas de mouillé sec ! Nous savourons alors tous les deux les bienfaits d’une éjaculation interne, avec tous ses risques. Insoucieuse, je le regarde s’endormir dans mes bras jusqu’à ce qu’une sonnerie vienne nous perturber. Nous avions programmé un réveil pour ne pas nous laisser emporter et oublier de retourner à nos vies, surtout moi de retourner chez mes parents.
C’était donc ça le 7ème ciel dont mes aînées parlaient avec autant d’extase.
Ma 1ère fois m’a tellement fait vibrer que nous avons passé plusieurs mois à faire l’amour, au point où j’ai échoué à nouveau au Baccalauréat en juillet 2003. J’ai dû me « revirginiser » jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat en 2004.
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