En 2008 alors que j’attends les résultats de la sélection en master 2 recherche , option droit privé fondamental de l’université de Douala, J’intègre grâce à un ami l’étude de Maître Laurent Serge Bondje, avocat au barreau du Cameroun. J’y goûte pour la toute 1ère fois la vie en dehors des bancs de classe -je dois préciser que je n’avais jamais fait le moindre stage de toute ma vie et je suis âgée de 23 ans-. Je découvre aussi que la pratique du droit réserve bien plus de rebondissements que les cas pratiques qui sont servies à l’université.

Je suis prise en master 2 et je suis les deux lièvres à la fois jusqu’en septembre 2010, date à laquelle je décide de rejoindre mon fiancé à Yaoundé -c’était une décision des plus irresponsables de l’avis de ma famille-; mais me voilà à Yaoundé. Je suis pour près de 10 mois obligée de squatter dans la chambre de mon fiancé pendant que j’arpente les avenues de notre chère capitale pour trouver une étude d’avocat qui serait prête à m’ouvrir ses portes. Je tape finalement dans l’œil de Maître Martin Tene Nzohoua, sur la célèbre avenue John Fitzgerald Kennedy de notre capitale politique Yaoundé. Nous sommes en juillet 2011.

Dans cette 2ème étude, j’apprends davantage sur le métier d’avocat et mon goût pour cette profession se renforce, mais mon horloge biologique commence sérieusement à m’empêcher de me concentrer sur mon apprentissage. J’essaie par tous les moyens de fonder une famille. Je suis finalement enceinte de mon 1er enfant lorsqu’un examen du barreau est lancé, examen que je passe sans succès en février 2014 alors que ma fille née entretemps est âgée de 3 mois. Je décide de m’arrêter quelques temps pour m’occuper de mon bébé. C’est ainsi que je deviens une mère au foyer.

Commentaires